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01 May

Mai 2018 La vie a t-elle un sens par Genevieves DEMOURES

 - Catégories :  #2017 2018

2017/2018

26 mai 2018

Pensez vous que la vie a du sens ? que la vie a un sens ?
Quel sens donner à sa vie
Autant de question qui refont surface en Occident après
l’effondrement des grands systèmes religieux et des idéologies
politiques mises à mal. Alors chacun est renvoyé à lui même et peut
légitimement s’interroger sur ce qui fait sens pour lui d’autant que la vie
nous réserve un lot d’épreuves et de changements qui nous
amènent à nous questionner sur notre place, sur l’aventure humaine,
la nôtre et celle plus collective, ,sur  le devenir et la trace que nous
pourrions laisser.

Le sujet est très vaste et modestement nous allons essayer de
réfléchir ensemble; comme vous savez je ne suis pas philosophe,
simplement médecin gériatre, en retraite depuis peu, mais aussi
présidente de France Alzheimer pour la Dordogne, participants aux
travaux de l’espace éthique sur les maladies neuroévolutives.
Enfin mère de 4 enfants, grand-mère de bientôt 7 petits et aussi fille
d’une vieille dame qui perd la tête et ne sait plus trop si je suis sa fille
sa mère ou sa sœur..
C’est de toutes ces places qui je compte réfléchir avec vous en
ajoutant aussi la foi chrétienne qui m’anime au cœur de la rencontre
humaine
Si l’on veut essayer d’y voir plus clair, commençons par nous
interroger sur le sens du mot SENS:

avec 3 significations, la direction, la signification et la sensibilité
La direction est relative à un but; autrement dit une existence ne
prend sens que lorsque ce que l’on fait mène à quelques chose,
lorsque le présent conduit à l’avenir. Mais si l’on identifie sens et
direction alors la vie que l’on mène semblera toujours ailleurs et le bonheur
pour demain; car la plupart des buts s’éloigne lorsqu’on les atteint et c’est
ce qui conduit la pensée religieuse dans son ensemble (toutes les
pensées religieuses) à ne donner sens à la vie que par rapport à un
au-delà d’où son insistance sur l’espérance.
Le sens ne serait donc pas uniquement direction mais signification;
Signifier c’est faire signe, faire signe dans la parole, impliquant une
altérité; nos vies ont du sens dans la mesure ou nous sommes
capables de leur donner par la relation à un autre que moi;
Mais la question du sens renvoie à la question du rapport au temps;
mo présent prend sens par rapport au passé qu’il accomplit dans la
fidélité et les loyautés qui m’accompagnent, mais aussi à l’avenir qu’il
prépare, mes projets à moi mais aussi le devenir collectif;
pour autant présence sensible au présent dans ce qui nous
autorise à savourer les petits bonheurs quotidiens complète ces trois
significations: direction, signification et sensibilité
Alors pourquoi la vie devrait avoir un sens ?

Les grands systèmes philosophiques et religieux de l’humanité se
sont tous emparés de cette question existentielle:
Pour Platon le sens de la vie est d’atteindre la forme de connaissance
la plus pure qui soit, pour Aristote il s’agit de rechercher le bonheur
suprême alors qu’Epicure met en avant le plaisir tranquille dénué de
souffrance.
Les stoiciens prônent une vie en harmonie avec le Logos (la parole)
le principe d’ordre de l’univers par une maîtrise de soi dépassionnée;
la pensée libérale met en avant la recherche de la liberté, par le
travail et la proprété; d’autres courants prônent l’amélioration de la vie vers
une conception d l’Eternité selon que l’on est fidèle ou pas aux lois

du Coran pour les musulmans; la suppression du soi intérieur

pour devenir un avec l’absolu cosmique et être délivré du cycle des

réincarnations pour les hindouistes; chez les bouddhistes la

recherche de l’illumination permet la fin de la douleur et de l’illusion

de soi ; enfin dans la Bible la réconciliation avec Dieu est la porte de

la vie éternelle et permet à l’homme d’être sauvé.

Dans nos sociétés occidentales où le relativisme règne en maître, nos

contemporains désireux de se libérer de tout système de pensée

refusent souvent d’admettre que la vie pourrait avoir un sens absolu

et collectif ; on ne compte pas toutes les publication prônant le bien-

être individuel, la connaissance de soi, le développement personnel

et la réconciliation avec son être profond, etc..

En effet le sens de la vie sur terre peut nous apparaitre comme

absurde à cause de la mort qui vient frapper chacun de nous parfois

prématurément laissant les questions sans réponses, souvent dans

des conditions difficiles ou absurdes, toujours avec douleur.

C’est que nous livre Albert Camus, philosophe de l’absurde quand il dit

« si la vie avait un sens on ne le chercherait pas r»

L’absurde étant la rencontre inévitable entre la détresse de

l’homme et l’indifférence du monde

Alors à part se mentir à soi-même, comment trouver du sens au cœur

d’un réel qui ne répond à aucune questions ?

Je citerai un phrase du photographe BRAISSAÏ: « on se demande

parfois si la vie a un sens… et puis on rencontre des êtres qui

donnent un sens à la vie »

En effet ces questions, pour importantes qu’elles soient, sont quand

même l’apanage des riches que nous Sommes, car nous n’avons pas à

lutter pour notre survie ; au contraire les personnes très pauvres,

démunies de tout, de nourriture, de terre, d’espoir tentent tout

simplement de survivre au jour le jour sans s’interroger sur le sens de du Coran pour les musulmans; la suppression du soi intérieur pour

devenir un avec l’absolu cosmique et être délivré du cycle des

réincarnations pour les hindouistes; chez les bouddhistes la

recherche de l’illumination permet la fin de la douleur et de l’illusion

de soi ; enfin dans la Bible la réconciliation avec Dieu est la porte de

la vie éternelle et permet à l’homme d’être sauvé.

Dans nos sociétés occidentales où le relativisme règne en maître, nos

contemporains désireux de se libérer de tout système de pensée

refusent souvent d’admettre que la vie pourrait avoir un sens absolu

et collectif ; on ne compte pas toutes les publication prônant le bien-être individuel, la connaissance de soi, le développement personnel

et la réconciliation avec son être profond, etc..

En effet le sens de la vie sur terre peut nous apparaitre comme

absurde à cause de la mort qui vient frapper chacun de nous parfois

prématurément laissant les questions sans réponses, souvent dans

des conditions difficiles ou absurdes, toujours avec douleur.

C’est que nous livre Albert Camus, philosophe de l’absurde quand il dit

« si la vie avait un sens on ne le chercherait pas r»

L’absurde étant la rencontre inévitable entre la détresse de

l’homme et l’indifférence du monde

Alors à part se mentir à soi-même, comment trouver du sens au cœur

d’un réel qui ne répond à aucune questions ?

Je citerai un phrase du photographe BRAISSAÏ: « on se demande

parfois si la vie a un sens… et puis on rencontre des êtres qui

donnent un sens à la vie »

En effet ces questions, pour importantes qu’elles soient, sont quand

même l’apanage des riches que nous Sommes, car nous n’avons pas à lutter pour notre survie ; au contraire les personnes très pauvres

démunies de tout, de nourriture, de terre, d’espoir tentent tout, simplement de survivre au jour le jour sans interroger sur le sens de

leur existence. Cequi peut les aider à vivre, ce qui peu les soutenir
au-delà de la recherche de nourriture, ce sont peut être les liens familiaux,
amicaux, communautaires;
Comment ne pas être interpellés par le regard des petits enfants
affamés et de leur mères en république du Congo, par les regards
fous des enfants soldats, par la détresse des migrants sur leurs
embacations de fortune, par les images des camps de concentration
ou la folie humaine avait fait perdre la raison et continue à
questionner sur le sens?
Comment ne pas être interpellés encore par cette vénération de
ceux qui produisent avec le regard condescendant posé sur les
assistés et les improductifs au sein desquels les vieux, malades ou
non se vivent comme un charge.
Ccomment ne pas être interpellés par ceux qui défendent les
avantages acquis ceux qui ne peuvent vivre dignement de leur
travail, et ceux qui sont envahis par la peur d’être abandonnés parce
que trop dépendants?
Comment ne pas être interpellés enfin face aux enjeux écologiques
pour notre planète, aux ravages induits par toujours plus de profit,
face aux armes qui ne cessent de proliférer y compris dans une
grande puissance mondiale.. Quel sens produit cette course en
avant ?

Le doute peut alors légitimement s’installer sur le sens de la vie
d’autant que si tout ce qu’on a appris ne sert à rien alors pourquoi en
garder mémoire ?
Et si l’on n’imagine pas d’avenir qui permette l’épanouissement
comment ne pas se tourner vers un passé souvent fantasmé, dont la
lecture ne correspond plus au présent et qui devient source de repli ?
L’oubli dans lequel la société maintient certains groupes de
population ne peut conduire qu’à la violence ou aux maladies de

‘oubli car il vaut peut-être mieux perdre la mémoire que de
constater qu’on appartient plus à l’histoire du présent.
Il nous faut alors chercher ce qui donne sens..
Le philosophe Michel de Montaigne écrivait que » philosopher c’est
apprendre à mourir »
Et Cicéron affirmait que  » toute la sagesse du monde se concentrait
en un point: « nous apprendre à ne craindre de mourir »
Est-ce que vivre pour préparer sa mort serait le sens de la vie? Mais
alors si la mort est aussi inéluctable et absurde pourquoi donc
génère-t-elle autant d’angoisse ? Notre quête de sens se
dans le néant de nos finitude..
Cependant l’être humain a toujours gardé en lui une aspiration
d’éternité. Pour lui-même ou pour l’humanité
Et au cœur de cette espérance se trouve la parole.
C’est la parole qui fonde l’avenir, qui promet l’avenir en ouvrant le
temps présent.
Au commencement était la Parole et la parole était Dieu et la
Parole était Dieu(Jean1)
La parole permet la rencontre, la rencontre avec soi et la rencontre
avec l’autre. c’est la parole qui fait sens dans nos relations
humaines. nous sommes membres les uns des autres; et
l’épanouissement de chacun n’est pas à mon sens accumulation de
performances, de richesses, voire de connaissances il s’agit là
d’accumulation
Au contraire le sens de toute une vie est plutôt dépouillement et
c’est en cela que vieillir peut se comprendre comme le moyen
d’apprendre à se dénuder de tout ce qui n’est pas essentiel;

Vieillir pourrait être un chemin ou l’on réécrit son histoire afin de la
rendre plus acceptable, pourrait être la mémoire d’une révolte
contre les mesquineries, le conformisme et les postures.
Comme le prix à payer pour être enfin libre.
 » Accéder à une vie bonne, avec et pour autrui dans des institutions
justes » ainsi que le dit Paul Ricoeur.
Tel est sans doute le sens d’une vie, construite depuis l’enfance, pas à
pas afin que chacun de nous puisse en faire un destin non pas
égoïstement mais au cœur d’une générosité sans cesse mise en
œuvre.
Nous ne maitrisons ni l’origine, ni la fin et en cela le sens de la vie
peut paraître absurde; le Politique( avec un P au sens large) est
arrachement à la fatalité dans ce qu’il permet la fécondité sociale de
chaque être humain et traduit ce que chaque homme possède en
commun dans une exigence à Se Penser et non à subir les mirages du
paraître et de l’avoir.
C’est ce que m’ont appris les personnes qu’on dit « insensés » à
travers les colères et les étrangetés de leur comportement, à travers
les mots balbutiés pour tenter la rencontre, à travers ce temps
suspendu qu’ils habitent ou le passé et le présent se mêlent, à travers
Cette quête inlassable de la rencontre..

Alors pourrons nous devenir ces veilleurs de l’Espérance,
annonciateurs que demain est déjà possible si nous savons
expérimenter cet Amour qui place l’éternité dans le Sens de notre vie

COMPTE RENDUE DE CETTE  CONFERENCE

DONNER DU SENS A SA VIE

A Bersac la salle Saint Laurent était complète pour participer avec le Dr Geneviève DEMOURES à une réflexion sur le sens de la vie. Geneviève DEMOURES, dans un exposé apprécié, définit en ouverture les questions posées. « Est-ce que la vie a du sens ? » « Est-ce que la vie a un sens ? », « Comment donner du sens à ma vie ? ». Elle propose de réfléchir ensemble à partir de nos expériences sur ces questions où il n’y a pas une seule réponse. Elle propose d’exposer sa vision du problème à partir de son expérience professionnelle de médecin gériatre, mais aussi de sa vie de femme, de mère, de grand-mère et aussi de fille et aussi à partir de son éducation et de ses convictions.

Le sens a plusieurs définitions. Il est direction : alors la vie sera toujours une attente insatisfaite. Il est signification en rapport avec mon expérience. Il est alors exprimé dans la parole. Il est aussi présence sensible par nos ressentis qui s’originent dans nos organes des sens.

Les religions, les philosophies tentent de satisfaire cette recherche de sens en promettant un au-delà ou un futur radieux.

Pour d’autres le sens de la vie peut apparaître comme absurde à cause de la mort inéluctable, souvent difficile et cruelle. Absurde aussi quand dans la vie collective nous rencontrons la misère matérielle dans nos villes nos campagnes ou sur les autres continents, ou la violence criminelle des enfants du Congo par exemple. Absurdité aussi dans le regard condescendant de ceux qui produisent sur les improductifs (vieux, malades…) ou les égoïsmes sociaux. Absurdité aussi des ravages écologiques induits par la course à l’accumulation, à la croissance… économique exclusivement.

La recherche de sens a aussi une dimension communautaire, collective, universelle.

Nous pouvons avoir un doute : la vie a-t-elle un sens ?

Alors il faut chercher ce qui donne sens à cette vie qui va se finir un jour.

Geneviève DEMOURES met au centre de cette quête la parole. La parole comme relation avec les autres mais aussi réécriture de sa vie. Ainsi le vieillissement ne serait plus la perte de la capacité d’accumuler (richesse, savoirs, performances…) mais un lent dépouillement, un moyen de se dénuder de tout ce qui n’est pas essentiel. C’est le prix à payer pour être enfin libre.

Le but d’une existence serait alors « d’accéder à une vie bonne, avec et pour autrui dans des institutions justes » (Paul Ricoeur). La politique (au sens noble de gestion de la Cité) apparait ici comme une activité donnant sens à un destin collectif.

Discussion libre où de nombreuses opinions et beaucoup de témoignages ont enrichi la réflexion. Nous les regroupons par thèmes :

*La parole : Pour l’humain elle est au centre de la possibilité de donner un sens à la vie selon G. DEMOURES. « C’est dans le regard de l’Autre que nous existons ».

La parole peut construire, réparer ou donner un sens à une existence. Quand une maman dit à son bébé « tu es le plus beau des bébés », ou l’amoureux à sa fiancée  « tu es la femme que j’attendais » ou le mari à son épouse « tu es la femme de toute ma vie » la personne existe pleinement, ressent sa valeur pour autrui. Par là elle construit son estime de soi et élabore son destin.

Positive la parole l’est aussi quand un mendiant reçoit une parole, aussi estimée selon eux qu’une obole. Il en est de même pour un prisonnier ou pour un écolier, pour un malade ou une personne en fin de vie par exemple, écoutant et écouté.

Mais la parole, ou son absence, peut être blessante voire destructrice. Un deuil non dit ou dénié, par exemple, aux enfants de la défunte, peut être destructeur et extrêmement douloureux. Il en est de même quand on se retrouve exclu par la maladie ou le handicap. La parole de la personne n’existe plus : elle est « mise dans une case », à l’extérieur du réseau social naturel.

Seule la relation humaine peut réparer ces blessures. Une illustration : une mère, très âgée, appelle « maman » sa fille. Quand celle-ci corrige son erreur, la mère se ferme et rompt le dialogue. La parole ne peut revenir que quand la fille reprend la conversation au niveau des préoccupations de la mère : « Oui, je comprends. Ta mère te manque… ». C’est un exemple de parole réparatrice.

Dans les témoignages de personnes exclues du fait d’un handicap ou de l’âge c’est aussi la présence d’une épouse ou de mains tendues qui ont permis une reprise de la vie. C’est la fameuse « résilience » (B.Cyrulnik) qui demande pour émerger des « tuteurs de résilience » c’est-à-dire une personne tendant la main nécessaire au bon moment. « J’ai eu beaucoup de chance parce que quelqu’un m’a toujours tendu la main ».

*Le matérialisme, l’évaluation de toute chose et tout être à la mesure de l’économie ôte tout sens et valeur à la vie humaine. « Devenir riche n’est pas donner un sens à sa vie : on n’a jamais vu un coffre-fort suivre un cercueil ».Par exemple il faudrait, dans les EHPAD, « gérer » une personne agitée, fugueuse, agressive… Il faudrait aussi « gérer » le personnel, l’établissement, sa vie, le stress… Quand il s’agit de personnes, « gérer », empêche de réfléchir aux causes du comportement (malades) ou des difficultés dans l’organisation du travail (soignants).

Il est souligné la disparition des « vocations » : vocation de soignant, d’agriculteur, d’artisan… Le critère de choix étant uniquement matériel : rentabilité et commodité. L’absence de « vocation » est sans doute une cause du nihilisme, de la désespérance ou des aigreurs de certains jeunes.

*La vie prend sens loin des clivages et divisions souvent artificiels entre catégories de personnes. La vie est multiple. Ces oppositions, souvent exacerbées par la publicité, le clientélisme ou le sectarisme ôtent une source de sens. Par exemple l’opposition du binôme séniors-jeunes. Des exemples illustrent le vide de ce concept et des vécus pratiques permettant de dialoguer, de faire des ponts entre les générations, dont tous bénéficient. Les séniors voient que des jeunes assurent la relève ; les jeunes voient que le vieillissement n’est pas la néantisation de la personne. Chacun enrichit l’autre de son expérience.

Il suffit de ne pas rompre la relation par une attitude ou des paroles excluant notre commune humanité.

*La souffrance et « le Mal » sont une réalité et un mystère. Est-ce que l’existence du Mal ne rend pas la vie absurde ? Sans signification propre ?

En cas de malheur, de deuil, il faudrait poser la question autrement : « qu’est ce que je vais faire de ça ? » après bien sûr la période de révolte, de déni, de deuil.

La mort « permet de relativiser nos mesquineries ».Elle permet de « goûter l’instant présent. Les petits bonheurs. Surtout partagés ». « La souffrance peut être un chemin vers le haut… ou pas ! ».

*Les traditions, les communautés naturelles donnaient un sens à la vie par des phases symboliques, en particulier aux changements de statut : accueil dans la famille, adolescence, mariage, décès. « A la suite de la perte de ces repères on se retrouve seul ; en particulier de nouvelles générations qui ont perdu le sens de la vie ». La perte ou la dissolution des traditions, des rituels, la vie dans l’instant, ont ôté du sens à la vie de beaucoup déracinés et anxieux, en particulier dans les épreuves de la vie. Parfois ils fuient les questions existentielles dans une suractivité et/ou des addictions (possibles). La plus fréquente est la dépendance au « Dieu télé qui leur enlève tout désir de se battre ».

Il est difficile de trouver, seul, un sens à sa vie. Mais chacun a une responsabilité dans la recherche d’un sens collectif : il faut répondre et se répondre ; « même je ne sais pas ; même à soi-même ».La phrase de Ricoeur « accéder à une vie bonne, avec et pour autrui » prend tout son sens.

*Croyances et spiritualité sont des boussoles pour certains dans un élan de sublimation.

Les réponses de chacun sont bien sûr libres et variées. Pour Dr G.DEMOURES : «Il s’agit de faire de nos vies des destins». « Le but ultime c’est l’humain » ; « il faut suivre son chemin de vie ; cela fait sens d’avoir une fidélité » (toutes fidélités : conjugale, religieuse, patriotique…).

Il est fait remarquer qu’il existe actuellement toutes sortes de croyances ou de religions en France. Mais « n’est ce pas plutôt des idolâtries ? Idole OM, PSG ou autre et surtout idole-argent, ou la plus fréquente l’idolâtrie de son nombril, de sa petite personne ? Je suis Dieu »

Pour Geneviève DEMOURES : « …importance de s’abandonner à l’Amour universel et qui nous relie. C’est la définition de la communauté humaine et ce qui constitue l’Humain » ; « Je ne sais pas si je crois à la résurrection. Mais je crois à l’éternité, à la vie »

Assemblée générale/Apéritif le 8 Juin à 18h30. Salle Saint Laurent

Participation libre. Tous sont bienvenus

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Réunion à BERSAC commune de Le Lardin St Lazare sur divers sujets de société